Quand les médailles font le bonheur

Guillaume Reynaud présente ses cuvées médaillées.
C’est une réalité : les consommateurs accordent de l’importance aux médailles. Selon une étude Viavoice, 85 % d’entre eux considèrent cette distinction comme un facteur de confiance.
Guillaume Reynaud, du Château de Bosc à Domazan, le confirme : une médaille d’or augmente les ventes et ouvre des portes.
Distribué uniquement dans les magasins bios, le domaine développe la vente en bouteille depuis une dizaine d’années, grâce à un réseau de commerciaux répartis dans tout l’Hexagone.
L’or à Orange pour la cuvée Artémis (Côtes du Rhône rouge), et récemment au concours Féminalise pour les cuvées Artémis et Vélocipède (Côtes du Rhône rouge et rosé), a renforcé sa visibilité. Guillaume Reynaud sait désormais « toucher le cœur des femmes ».
« C’est la première fois que je participe à ce concours qui se déroule à Beaune, avec un jury international composé majoritairement de dégustatrices issues de la profession. Les autres sont des œnophiles averties, souvent membres de clubs de dégustation. Œnologues, sommelières, cavistes, viticultrices, restauratrices… elles ont une belle culture du vin.
La médaille, et l’or en particulier, c’est la récompense d’un travail reconnu par un jury qualifié. C’est une satisfaction qui conforte mes choix. C’est important, dans cette période incertaine où je m’interroge sur l’avenir, notamment en raison du réchauffement climatique et de la morosité des marchés. »
Le domaine, conduit en agriculture biologique, vinifie sans sulfites ajoutés pour les rouges, afin de préserver toute la richesse aromatique.
« Ces médailles me permettront de cibler plus facilement d’autres publics, en France comme à l’export », ajoute-t-il.
Avec 50 000 cols vendus chaque année en France, aux États-Unis et en Chine, Guillaume Reynaud garde le cap. Peu présent sur les salons, il mise sur les concours, notamment le concours des vins à Orange, Paris et Féminalise, pour ancrer la notoriété du domaine auprès de ses distributeurs et des consommateurs. Une stratégie qui lui laisse encore une belle marge de progression.
Christian Conil

